"Peplum", pièce de théâtre d'après Amélie Nothomb
Une belle représentation pour 2 acteurs. Le décor est sobre sans exagération, la mise en scène simple mais dynamique ce qui n'est pas évident quand il ne s'agit que d'un dialogue imaginaire entre Amélie Nothomb (Annick Cornette) et Celcius (Jean-Pierre Wallemacq). Le jeu de lumière et l'éclairage de fond créent une atmosphère quelque peu lugubre des films futuristes d'apocalypse. Le jeu des acteurs qui s'approprient le texte d'une manière tout à fait naturelle, est excellent.
La pièce téléporte le spectateur en 2580, à l'époque où non seulement toutes les ressources terrestres sont épuisées et où il s'agit de l'économie drastique de toute forme d'énergie, mais où la Terre a subi certaines modifications: elle a été amputée de sa partie Sud, partie la plus pauvre.
Tout en parlant du futur, la pièce nous raconte le présent et évoque les défis actuels de l'humanité. A titre d'exemple citons cette phrase de Celcius qui explique la tyrannie à Amélie Nothomb:
"En étudiant le passé, nous nous sommes aperçus que, si la tyrannie innommée était nuisible la tyrannie nommée était le régime le plus sain qui soit."
Bref, une pièce de théâtre à ne pas manquer.
Sergueï Bessonov
A découvrir aussi
- Görlitz - Stallag VIIIa
- Centenaire de la Grande Révolution d'Octobre au théâtre: "La fin de l'homme rouge"
- "La Fin de l’Homme rouge" - nouvelle création du Théâtre des Rues ( Mons)
Inscrivez-vous au site
Soyez prévenu par email des prochaines mises à jour
Rejoignez les 11 autres membres