ACTUALITES ET BEAUCOUP PLUS

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Livre de Michel Straugof "MH17" Chapitre 1

 

1 - D'abord....

 

     D'abord, une pensée pour les innocentes victimes de ce massacre. Nous leur devons - elles et leurs familles traumatisées - LA VERITE, pas une «pseudo-vérité» arrangée pour et par les tricheurs du bloc Atlantique, c'est l'objectif de ce livre. D'abord la honte également, indélébile, celle de voir les bons peuples avaler sans rechigner, cette sinistre pantomime ne reposant, comme trop souvent, que sur un amoncellement de mensonges occidentaux que nous allons découvrir et détailler. Diffusés par les gouvernements et relayés par la domesticité médiatique, ils sont à présent admis par la majorité, dès que présentés sur papier ou, plus surement à l'écran, par un cravaté à la mine compatissante. Sans bruit ni récrimination, nous sommes passé de l'information éminemment prouvée et vérifiée, au “hautement probable” ne signalant par là même que sa pauvreté dans le factuel. Cette nouvelle étude était d'autant plus importante, que les six ans passés, entre meurtre de masse et procès raté ont complètement émoussé l'intérêt des peuples, laissant la place à l'oubli et la lassitude. Qui garde encore en tête ne serait-ce que les grandes lignes de ce drame ? Cet effacement des mémoires - souhait le plus cher des assassins - permet d'envisager le renouvellement du mauvais coup dès que nécessaire, sous cette forme ou sous une autre, leur imagination est sans limite. Ce livre se veut sacrifiés sur l'autel de la tension internationale, ne puisse devenir celui d'un autre groupe... ou de tout ou partie de l'humanité. Foin d'un alarmisme excessif, il n'est que le reflet des mensonges éhontés qui la soutinrent et des décisions que faillirent prendre l'OTAN - sous commandement étasunien - dans cette crise pouvant devenir catastrophe planétaire.

 

     L'habitué des médias aux ordres, contraint de subir journellement une information biaisée dans le cadre de la pensée unique, sera sans doute surpris de voir ici les faits présentés sur la base des sources d'informations les plus larges disponibles. Contrairement à eux, le propos est vérifiable par les liens indiqués. Leur seule collecte m'amena au moins à douter de la «montagne de preuves» de Washington et de Kiev, saturant la couverture médiatique du monde occidental depuis ce drame. Un exemple simple permettra de mieux déchiffrer le niveau de la propagande désinformatrice sévissant sous nos latitudes, chercher sur Internet à «vol MH 17», «SA 11» ou «missile Buk», en donne un premier aperçu. Sur l'ensemble des premières pages compulsables, pas une opinion contraire, seule a droit de cité la pensée orwellienne, c'est obligatoirement – dans le meilleur des cas - un Buk tiré par les séparatistes ukrainiens qui abattit le vol MH 17 ! Belle unanimité de façade, en elle même signal clair de tromperie, démarrant dès le crash, avant toute analyse «à froid». Toujours privilégier l'émotion à la réflexion, cette dernière-ci pouvant amener des questions embarrassantes, y compris chez les moins au fait des techniques aéronautiques, civiles et militaires confondues. Comment contrer cette couverture implacable, quasi universelle, appartenant pour son immense majorité, directement ou non, aux hommes les plus riches et les plus puissants de la planète, majoritairement étasuniens et britanniques ? L'exemple de la une du Sun de Rupert Murdoch, le lendemain du drame, avec son titre accrocheur sur le “missile de Poutine”, en dit long sur l'orientation voulue par nos nouveaux directeurs de conscience. Pour ceux considérant ce quotidien avec une certaine commisération ou même un franc dégout bien légitime, n'oublions pas qu'il est, malheureusement, trop souvent la nourriture intellectuelle des salariés britanniques les plus exposés.

 

     Autres démonstrations, “made in France” cette fois. Révélées par le blog “Les Crises” qui réalisa un travail remarquable sur l'Ukraine, (https://www.les-crises.fr/mh17-4-manipulations-ukrainiennes-colportees-par-nos-medias-et-jamais-corrigees/)quelques premières fautes médiatiques :

 

 

     On imagine le genre de “journaliste” répétant des messages trouvés sur le Facebook russe après avoir transité par le SBU ukrainien, pas une preuve pour établir des accusations de cette gravité. Ce genre de feuille étant distribuées gratuitement dans les transports en commun, comme son nom l'indique, seul le titre restera en mémoire pour la plupart des lecteurs. L'exemple suivant provient d'un journal réputé plus sérieux mais à la pauvreté intellectuelle identique. Déjà la photo montre des responsables séparatistes, l'air satisfait de leur action, bien en correspondance avec le titre. Vous ne saurez jamais dans quelles circonstances, le cliché non daté et sans précision du lieu fut pris. D'où provient, de plus, l'information ? Du compte Twitter d'une certaine @Spiriana que le Figaro – très angélique lorsque ça l'arrange – présente lui-même comme une jeune militante ukrainienne hostile aux séparatistes. Elle aurait découvert son “scoop” sur le compte twitter du colonel Strelkov, que celui-ci nie d'ailleurs posséder. Il est certain qu'un militaire de ce rang et cette responsabilité se répendant sur ce canal glauque comme une vulgaire groupie, semble assez curieux pour attirer l'attention d'un vrai journaliste, mais en reste-t-il au Figaro ? N'importe qui, sur Twitter peut ouvrir un compte au nom d'une autre personne, ce qui semble être le cas. Pourquoi pas Michel Straugof parlant au nom de notre chef d'état-major ? L'amalgame est partout. L'article débute sur l'information (réelle) que ceux du Donbass abattirent un Antonov 26 militaire ukrainien le 14 juillet 2014. Et bien oui, lorsqu'on est journellement agressé par air y compris avec des armes réputées interdites (phosphore blanc, bombes thermo-bariques...) – sans avoir le moindre avion à opposer – il peut-être assez réjouissant de supprimer un de ses tourmenteurs. De là à ce qu'un plumitif tente de faire la confusion avec, 3 jours plus tard, le vol MH 17 manque cruellement d'éthique...

 

 

Le MH17 a été abattu par un missile russe.  Par latribune.fr |  13/10/2015, 12:57  |  448  mots

 

Le rapport indique quelles sont les causes du crash, mais pas qui a « appuyé sur la «gâchette », un élément qui relève de l'enquête pénale (Crédits : Reuters). Les enquêteurs internationaux ont déterminé qu'un missile sol-air de fabrication russe, BUK, a causé le crash du vol MH17 de la Malaysia Airlines survenu en juillet 2014 en Ukraine. L'auteur de l'attaque n'a pas été identifié mais le missile a été tiré depuis une zone contrôlée par les rebelles pro-russes.

 

     L'article parle bien sûr de rebelles pro-russes - il faut bien salir ces gens aux yeux occidentaux - en oubliant de préciser que les enquêteurs internationaux sont, en fait, des pro-OTAN dans leur totalité. Pourtant, la date de rédaction de l'article laissait largement le temps à son auteur de mener quelques investigations (https://www.latribune.fr/entreprises-finance/services/transport-logistique/mh17-le-mystere-du-crash-en-partie-resolu-513131.html)Le monde de la presse écrite sait très bien que le titre est l'élément accrocheur, le passant, le lecteur pressé et/ou moyennement intéressé ne garderont que lui en mémoire, surtout, dans notre cas, accompagné d'une photo croustillante des débris encore fumants. De quoi vont-ils se souvenir ? Que les Russes ont abattu l'avion... mais c'est bien sûr ! A part les Russes, qui a des missiles russes ? Bien sûr, dans le premier paragraphe en gras, recopiée ci-dessus, on précisera : “de fabrication russe”. Trop tard, le mal est fait. Pour en être tout à fait certain, on ajoutera qu'il fut tiré par des “rebelles pro-russes” - donc comme des Russes - sans discussion possible. Aucune preuve n'est par ailleurs fournie pour étayer cette grave affirmation, confirmant ains l'avis du titre.

 

     J'ai des oreilles, un âne à des oreilles, je suis un âne.

 

     Je n'ai spécifiquement rien contre ce journal, cet article fut trouvé par un vrai hasard sur Internet, au cours de mes recherches sur notre sujet. Il reflète bien la médiocrité de notre “journalisme” juste capable de recopier l'avis des autres Atlantistes (Reuters), à condition quand même, qu'il aille dans le bon sens, celui des affaires, pas des peuples ni surtout de la vérité. La dépendance de trop de nations, y compris l'Union Européenne, fait que dans sa plus grande partie, la compréhension générale de la réalité mondiale provient, depuis longtemps, des journaux et des télévisions grand public. Ils copièrent l'approche des majors anglo-étasuniens de la spéciialité, présentant des "informations" dans lesquelles: insinuations et diffamations se substituent maintenant à un travail normal de journalisme. Non seulement des publications, comme le Financial Times ou le NRC Handelsblad des Pays-Bas, jadis respectées, rejoignirent ce journalisme corrompu, mais ils l'ont également guidé vers les conclusions les plus folles. Dans le cas du MH 17, éditoriaux et articles réputés de fond allèrent plus loin que tout autre exemple dans l'hystérie médiatique prolongée, à des fins politiques. 

 

     Le niveau d'ignominie atteint par les médias, y compris français, dans ce dossier, prouve que l'excellent résumé du blog Les Crises évoqué peu avant,est à la fois instructif et particulièrement révoltant. Comment certains pourraient ne pas parler, pour qualifier ces propagandistes, de “presstitués” ou de “merdias' ? Où sont les Londres, Emil Ludwig ou, plus récemment, Woodward, Bernstein, Parry et autres Hersh ou même Laurent chez nous ?Se rappeler également de France 2, dont son cahier des charges de chaîne télévisuelle publique - voix de la Nation - lui donne une obligation d'en respecter le pluralisme. Une première bavure grave, non sanctionnée par les soi-disant instances de surveillance, fut déjà commise après le 11 septembre. L'hilarant dessin – seulement dessin ce qui est un peu court à titre de preuve – nous montrait la “forteresse” de Ben Laden creusée dans la montagne himalayenne. Elle joua à nouveau son rôle dans l'intoxication des téléspectateurs payants lors du crash de ce MH 17, en diffusant, dès le 20 juillet, une vidéo de 5 secondes de YouTube, publiée par Kiev (sic). Celle-ci montrait un TELAR (engin chenillé lance-missiles Buk NdA) circulant sur un camion Iveco. Ce convoi, repassant bien évidement la frontière proche, n'avait plus que trois de ses quatre missiles... le but étant de confirmer la responsabilité des insurgés... et des Russes. Seulement 5 secondes ne pouvant rien amener au titre de la réflexion, il s'agissait d'une action de pure propagande, destinée à faire entrer dans les têtes la version étasuniano-européenne de l'ignominie du forfait des «pro-russes». Cette vidéo étant approuvée par CNN, ABC, FOX et autres voyous de “l'information” mondiale, pourquoi diable vérifier ce que Washington avait salué? Les «professionnels» de cette télévision n'eurent même pas la décence déontologique de simplement mener un vrai travail de vérification leur évitant le ridicule de la situation qui ne tarda pas à suivre, heureusement pour eux, le peuple est oublieux.

 

     A la fin de sa conférence de presse du 21 juillet 2014, que le téléspectateur occidental ne connaitra jamais, le général russe Kartapolov montra cette même vidéo du même TELAR ayant déjà fait le tour d’Internet grâce aux trop fameux réseaux dits sociaux. Il démontra facilement qu'elle fut tournée non à Torez, comme le fit croire nos médias, mais à Krasnoarmeïsk, contrôlé par l’armée ukrainienne depuis le 11 mai. «On voit sur la vidéo la bannière d’un concessionnaire de voitures indiquant une adresse : 34 rue Dniepropetrovskaïa», précisa-t-il.

(https://www.lecourrierderussie.com/2014/07/boeing-version-russie/)

 

     Curieusement, on en revenait au TELAR ukrainien, matériel dont Kiev avait assuré de son absence dans la zone des combats... La supercherie était éventée, mais qui se fendit d'une rectification pourtant hautement nécessaire dans cette tragédie ? De son côté, un journaliste italien, Giulietto Chiesa, nous apprit que la veille de la tragédie, une batterie de missiles BUK de l’armée ukrainienne fut filmée par leur télévision exactement dans la zone que survolera le vol MH 17 le lendemain (https://www.youtube.com/watch?v=yy3pWm0plCI) + (ilfattoquotidiano.fr). Je subodore que peu de gens se souviennent de ces images pour cause de censure.

 

     Avant l'Ukraine, nous eumes le même matraquage médiatique mensonger sur l'utilisation, par le gouvernement syrien, de gaz de combat contre son peuple. Il fallut attendre plusieurs années pour que la vérité soit enfin révélée. D'autres faits médiatiquement surexposés, comme le 11 septembre, les armes de destructions massives de Saddam Hussein et tant d'autres, baignent toujours dans une propagande prioritairement étasunienne, précédant ou accompagnant chacune de leurs agressions à travers la planète, depuis la création de ce pays. Seul credo de ces médias, diffuser leur message sans le moindre souci pour cette vérité que nous, lecteurs ou téléspectateurs, aimerions tant connaître pour forger notre opinion. Sans elle, comment jouer pleinement notre rôle de citoyen ? Ce bon Francis Bacon fait encore recette, calomniez, calomniez, il en restera toujours quelque chose.

 

     Dans la gente journalistique ou politique, quelques voix s'élevèrent quand même pour fustiger cette parodie. Lors d'un débat télévisé, le Premier ministre néerlandais Mark Rutte fut pratiquement accusé par Thierry Baudet, leader du parti de droite FVD, d’avoir passé un accord secret avec Kiev pour cacher la vérité sur le vol MH17. (Sans doute pas très éloigné de LA vérité, en rajoutant les Etats-Unis à l'Ukraine NdA). Ce dernier remis en cause l’indépendance de l’enquête du J.I.T et suggéra que l’Ukraine était le coupable. Kees van der Pijl, autre détracteur, critiqua également le J.I.T dans son dernier livre Flight MH17, Ukraine and the New Cold War. Sans accuser directement l'Ukraine d’être à l’origine du drame, il maintint que cet État ultranationaliste et fascisant avait un motif pour faire tomber l'avion afin d'entraîner Moscou dans une guerre et obliger l'OTAN à intervenir. Nous le confirmerons dans le chapitre 7 dédié à cette Commission, cette mise en cause fut faite par le gouvernement malaisien lui-même. Soigneusement tue par la gente journalistique et les gouvernements occidentaux, cette tentative – heureusement avortée du fait du refus allemand – d'entrée militaire de l'OTAN, donc des Etats-Unis, dans l'est de l'Ukraine.

 

     Rapidement abordée en début de chapitre, elle cachait mal, sous un prétexte “humanitaire”, une participation à l'écrasement de ceux de Novorossia refusant la dictature. Une Serbie bis, mais une telle provocation, à quelques kilomètres de la frontière russe, pouvait déboucher sur un conflit dont il était difficile de prédire les risques de développement en guerre mondiale. On imagine le sentiment des familles des victimes après de telles déclarations ! En conclusion d'un de ses articles sur le sujet, le regretté Robert Parry écrivit : «Il peut sembler cynique de suggérer que les pouvoirs en place à Washington soient tellement entraînés par leur propre propagande qu'ils préféreraient que les assassins de personnes innocentes - en Syrie ou en Ukraine - restent impunis plutôt que d'admettre leurs propres erreurs. Mais c'est souvent ainsi que réagissent les puissants. Rien n'est plus important que leur réputation “.. 

 

     Comme le décrit si bien Le Saker (https://lesakerfrancophone.fr/) dans une récente réflexion sur notre monde occidental : “En fait, depuis le «cas Skripal» – évidemment ridicule – le collectif occidental a prouvé qu’il n’avait tout simplement pas les cojones pour dire «non», voire «peut-être», à toute thèse énergiquement poussée par la machine de propagande anglo-sioniste. Ainsi, peu importe à quel point la propagande impériale est manifestement ridicule (le MH 17 en est aussi une autre parfaite illustration NdA), les gens en Occident ont été conditionnés – littéralement – à accepter toute absurdité comme «hautement probable» tant qu’elle est proclamée avec suffisamment de gravité par les politiciens et leurs affidés des médias sionistes. Quant aux dirigeants de l’UE, nous savons déjà qu’ils approuveront toute idiotie venant de Washington ou de Londres au nom de la «solidarité»... souvent à sens unique.

 

     Le drame du vol MH 17 au-dessus de l'Ukraine démontra une nouvelle fois, que médias et gouvernements atlantistes sont passés experts dans la “fake-news”, bien guidés par le Maître étasunien règnant sur nos réflexions depuis trop longtemps. Une fois de plus, nous voyions en marche la machine à mensonges la plus puissante, la plus hautement synchronisée du monde. Pour faire passer pareil forfait, la propagande massive s'imposait. L'occidentale, d'une «qualité» indéniable, met désormais en avant, dans son discours, la lutte épique, presque divine, entre le Bien – que bien entendu ils symbolisent – et le Mal, la normalité de ceux d'en face. Elle démontra à nouveau sa nocivité, la nouveauté consistant en la lourde implication des gouvernements, y compris des plus neutres habituellement. L'urgence d'une guerre froide renforcée et acceptée par tous était flagrante. Il faut supprimer la Russie. 

 

     Pour resserrer un peu plus le garrot autour de l'ennemi de toujours et piller l'Ukraine, tous les pays occidentaiux y allèrent de leur partition, autre raison de cette unanimité. Mais, ne voulant pas prendre le risque d'être pointé du doigt par l'Histoire pour leur rôle maléfique vis à vis de la Paix mondiale, ils devaient mentir, inverser les rôles. Il faut leur reconnaître une vraie maitrise dans ce domaine. Avant même d'examiner les faits en détail, comment ne pas “admirer” le retournement de situation dont ils furent capables ? Ils savaient également que, de plus en plus, les peuples doutaient, tant des médias aux ordres que des politiciens menteurs, pardonnez ces pléonasmes. Alors pour l'Ukraine, ils firent jouer en première ligne de nouvelles formules comme Bellincat et les réseaux dits sociaux, (Twitter et YouTube en particulier), censés apporter une vision plus proche de la vérité, sinon LA vérité. Avec toutefois une majorité d'utilisateurs s'apparentant plus au titre du film de Jacques Besnard “C'est pas parce qu'on a rien à dire qu'il faut fermer sa gueule” qu'à des parangons de la réflexion, les fake news ne pouvaient que bien passer. Sauf avec cette volonté effrenée de propagande la plus large possible, il ne peut être sain de s’appuyer sur ces réseaux pour diffuser ce type d'informations.

 

     De plus, NSA étasunienne et GCHQ (Government Communications HeadQuarters) britannique disposent de programmes dédiés à leur utilisation à des fins de désinformation et largement utilisés au niveau mondial. Hors de ce cadre, comment comprendre, que le soir même du drame, le gouvernement ukrainien puisse partager sur ceux-ci des enregistrements supposément fuités de dirigeants rebelles datant de quelques heures, leurs propos les impliquant dans cet attentat ? Quand on est sûr de soi et de ses arguments, pourquoi ne pas plutôt convoquer une conférence de presse internationale à laquelle l'ensemble des médias se serait rendu avec plaisir ? Pensez, disposer, pour une fois, d'éléments factuels contre les “séparatistes pro-russes” devenus entre temps “terroristes”, Moscou et bien sûr envers Vladimir Poutine lui-même, quelle aubaine, quelle bonne raison d'être présent !

 

     La vitesse à laquelle le gouvernement de Kiev les publia démontrait clairement la forte probabilité qu'ils fussent contrefaits à l’avance par le SBU, supervisé depuis le coup d'Etat par la nouvelle station de la CIA occupant le dernier étage du même bâtiment à Kiev. Remarquez cette curieuse célérité dans la communication, la vidéo mise en ligne le 18 juillet 2014 à 00h 09 (pour un attentat du 17 juillet 2014 vers 15h 15), mais avec une date de création du fichier antérieure à celui-ci, le 16 juillet 2014 à 19h 10:24 (http://www.zerohedge;com.news/2014-07-...flight-mh-17)

 

     Un lourd parfum de “conseils” étasuniens, planait effectivement sur cet aspect du dossier - ils sont si coutumier du fait - se rappeler la liste des 19 accusés/coupables parue 3 jours après le 11/9. Le public fut ici trompé sur la base d’échantillons de voix récupérés antérieurement sur des suspects supposés, je le démontrerais au chapitre 8. Vasily Prozorov ex-officier supérieur du SBU devenu lanceur d'alerte le confirmera dans son documentaire «MH-17 : recherche de la vérité», paru fin 2019. Il attirait notre attention sur les dispositions très strictes de la loi ukrainienne concernant la déclassification de preuves en provenance d’écoutes téléphoniques (https://www.zejournal.mobi/index.php/news/show_detail/19082)

 

     Si cette règlementation était respectée, il aurait fallu plusieurs jours avant toute diffusion, impensable pour un régime issu d'un coup d'Etat fascisant. Par contre, si l'ensemble de ces faussetés étaient préparées à l'avance.... Les reportages larmoyants et les photos insoutenables sur l'horreur – bien réelle – de cette lâche agression firent le travail complémentaire, remplacer la réflexion nécessaire par l'émotion justifiée.

 

 

     L'Ukraine, comme les États-Unis, l'UE, l'OTAN ont systématiquement et grossièrement menti sur les faits se rapportant à la tragédie du MH17 et continuent aujourd'hui encore, même si certains termes durent être changés. Volontairement ils abusèrent de la tragédie, de la disparition des victimes et des souffrances de leurs familles pour des objectifs politiques liés à l'expansionnisme de l'OTAN – donc des États-Unis - et à l'hystérie russophobe occidentale . Celle-ci les amènera à soutenir le régime ouvertement fasciste de Kiev, déjà aux abois au bout de quelques mois, dans son objectif de destruction délibérée d'infrastructures comme de civils coupables, dans l'Est de l'Ukraine, de refuser ses oukases. Au-dela des médias, l'aide aux recherches ne fut également distribuée qu'avec parcimonie, principalement par FlightRadar 24, site permettant le suivi d'un avion civil, presque partout dans le monde, apport certain dans ce type de travail (http://www.flightradar24.com/how-it-works/) + (http://www.flightradar24.com/2014-07-17/13:21/12x/SIA351/3d61a8) + (http://www.flightradar24.com/data/flights/mh17/#3d6095b-). 

 

     On pourrait également citer le simulacre de procès débuté – en plus – en pleine “pandémie” du Covid-19, en 2020 par la “justice” néerlandaise, dans cette débauche de mensonges et de russophobie. Qui s'intéressait encore, hormis les familles des innocentes victimes, aux accusations incohérentes lancées sans jamais la moindre preuve sérieuse mise en face ? Hendrik Steenhuis, président du tribunal osera même, le premier jour, « un drame à peine concevable», le ministère public renchérissant en mettant en cause la Russie dont «les services de sécurité tentent activement d’entraver les efforts pour établir la vérité». Comme d'habitude aucun fait pour argumenter, sinon des mensonges envers le seul pays ayant fournis aux autorités néerlandaise la totalité des preuves, radars et autres, recueillies lors de ce crash, expression de cette vérité soi-disant recherchée. A ce stade d'enlisement Atlantiste, comment même encore parler de Justice et ils osent se gausser des procès staliniens ! C'est bien sûr Le Monde, ex journal de référence, qui rapporta les faits dans le cadre de la campagne mondiale anti-russe déjà évoquée.(https://www.lemonde.fr/international/article/2020/03/10/vol-mh17-au-premier-jour-du-proces-l-evocation-d-un-drame-a-peine-concevable_6032406_3210.html). Calomniez, calomniez...

 

     Le contrôle écrasant des médias étasuniens et des trop nombreux pays dépendants, sur l'information mondiale n'a aucun rival. Pour faire une propagande efficace à ce niveau, il faut une force de frappe médiatique, seuls les occidentaux l'ont, par l'entremise des trois agences de presse représentant les intérêts de l'OTAN... donc des Etats-Unis, Associated Press, Reuters et Agence France-Presse. Elles imposent à la presse occidentale les fictions les plus dépourvues de sens. Cette réussite tient au fait que cette dernière, quasi totalement aux mains des mutimilliardaires, ne cherche pas la vérité, mais LEUR vérité. Il ne s'agit pas d'être béat d'admiration devant les nouvelles russes ou chinoises, la vérité n'y est pas toujours présente. Bien sûr, ils pratiquent également la propagande, mais cette guerre de l'information les submerge. Pourquoi les journalistes acceptent-ils toujours les arrangements de la vérité de Kiev ou de Washington, mais jamais celle de Moscou ou de Pékin ? Pourquoi ne pas être aussi pointilleux dans les deux cas ? Toute nouvelle occidentale sur ces deux pays est souvent tronquée ou falsifiée, le moindre faux pas de leur part sera immédiatement révélé et surtout amplifié à l'extrême dans un sens leur étant toujours défavorable. La main-mise occidentale permit à Washington et aux gouvernements caniches rattachés, la promotion des mensonges les plus scandaleux (Russiagate, Skripal, etc...) et les plus ridicules, souvent les mêmes. Ils savent que le monde médiatique couvrira toutes ces affirmations, y compris erronées et/ou mensongères. 

 

     Que peuvent faire, dans ces conditions, les quelques médias internationaux russes ou chinois hors de leurs frontières, pour contrer planétairement les fausses informations ou faire passer une éventuelle propagande ? Il faut de plus admettre que, dans notre cas, les médias, russes firent preuve d'une naïveté frappante et malheureusement dépassée. Leur silence, lié à la volonté d'Etat de tout tenter par la voie diplomatique, y compris avec ses pires adversaires, réduit encore la faiblesse relative de son écoute à l'ouest. Cette nouvelle fable étasunienne permit surtout à Kiev - d'ailleurs invité, pour mieux surveiller, cet erzats de Commission d'enquête - de peaufiner son «histoire alternative» sans, par mauvaise coordination toujours possible, semer internationalement la perplexité. C'est sans doute aussi la raison expliquant la lenteur mise par les enquêteurs de l'OVV comme du J.I.T., à s'occuper sérieusement de ce dossier, bien aidés par les manœuvres de Kiev, que nous détaillerons dans les prochains chapitres. Pourquoi sinon les mêmes refusèrent les preuves données très rapidement par la République Populaire de Donetsk comme par la Russie et à peine plus tard par le constructeur du missile incriminé ? Tous les signes du dossier pipé dès le départ étaient là, les retards du J.I.T. directement liés à l'obligation que leurs «découvertes» correspondent au narratif ukrainien. Par quel autre moyen que ce soutien médiatique massif et sans états d'âmes, un pays – les Etats-Unis – peut-il se permettre cette morgue ? Mary Harf, porte-parole du Département d'Etat (Affaires Etrangères), dans une brève allocution devant les journalistes, apporte une réponse aux questions posées par l'état-major de l'armée russe sur le MH 17 : “Les déclarations publiques de la partie russe ne méritent aucune confiance, Moscou étant impliqué dans la propagande et la désinformation”. Est-ce là un langage de diplomate ? Il est vrai que venant d'un Etat nous ayant fait connaitre les armes de destruction massives de Saddam Hussein...

 

     Accompagnant cette guerre médiatique, quand il ne la précèdait pas, il y avait également le mal causé par la vilenie des gouvernants caniches. François Hollande, président français estimait, après une conversation téléphonique avec Vladimir Poutine, le 20 juillet 2014 – trois jours après le drame - qu'il fallait travailler sur des preuves et non des hypothèses et que l'enquête des experts ne devait pas être entravée, dans un contexte de guerre médiatique. Quelques jours plus tard, en bon valet de Washington, il déclenchera, contre la Russie, une vague de sanctions économiques sans précédent, dont les seuls résultats furent de participer à l'effondrement de notre commerce extérieur, de ruiner une partie de notre agriculture et de faire douter le monde entier de notre parole dans un contrat signé. Même les maitres ont des âmes de valet disait Bertold Brecht. Qui sait chez nous que Hollande, comme Macron, Philippe et tant d'autres politiciens français, se rattache à la grande famille des “Young Leaders” ? Dès que repérés par les “Maîtres” pour la flexibilité de leur échine, ils sont biberonnés par Washington, à son unique futur usage éventuel. (https://frenchamerican.org/young-leaders/the-program/). Pour l'intérêt national, voir ailleurs. En 1945, chez nous, on les appelaient des collabos...Dans le même registre, entretien de Laurent Fabius, ministre des Affaires Etrangères, avec «France Inter» le 24/07/2014 à Paris.

 

Q – Les Pays-Bas et la communauté internationale peuvent-ils espérer voir les responsables des 298 du vol MH17 de la Malaysia Airlines traduits devant une cour pénale internationale ? Peut-on parler d’un simple accident quand on utilise un matériel de guerre aussi complexe ? Et, enfin, cet acte ne pourrait-il pas tout simplement être qualifié d’acte de guerre ?

 

R – Ce n’est pas un accident, c’est un attentat, vous avez raison de le souligner. Avant-hier,

nous avons eu une réunion avec notre collègue, le ministre des affaires étrangères des Pays-Bas. Ce sont pourtant des professionnels qui étaient là, mais il y avait vraiment une émotion terrible, lorsqu’il nous a raconté que, pendant plusieurs jours, on a empêché les enquêteurs de venir sur le terrain mais qu’on a pu voir quand même qu’un certain nombre de corps étaient détroussés, que des bagues de certaines personnes étaient enlevées de leur doigt – c’est mon collègue, ministre des affaires étrangères des Pays-Bas, qui me l’a dit.

 

     Quand il s'exprime en tant que ministre sur une antenne, à fortiori nationale, c'est la parole officielle de la France qui est engagée. La dévoyer en répétant, sans la moindre preuve à apporter, le racontar d'un collègue ministre, d'un pays lourdement impliqué dans le mensonge Atlantiste, est totalement irresponsable, mais assez coutumier chez lui dans cette affaire, nous le retrouverons plus loin dans ce livre. Par contre, il se garde bien de préciser que les enquêteurs bloqués, l'étaient par les tirs de l'artillerie lourde ukrainienne. Du même menteur compulsif, sur TF1, au sujet des troubles en Ukraine en 2014, après la reconnaissance par la Russie de l'indépendance de la Crimée : «Si Poutine continue ce qu'il fait, nous pouvons envisager d'annuler les ventes des Mistral, mais nous demandons à d'autres (européens NdA) de faire l'équivalent». Même pas le courage d'assumer seul ses décisions, Poutine n'ira pas plus loin, mais les Mistral – nommés Vladivostok et Sébastopol pour l’occurrence, ne lui furent pas vendu. La France venait de perdre plus d'un milliard d'euros...

 

     A l'instant où le Boeing 777 tombait, Russes et séparatistes - bien qu'innocents dans ce drame, nous le découvrirons - avaient déjà perdu la partie, seul but réellement souhaité par Étasuniens et européens. Pouvoir une fois de plus nuire à la Russie fut la première raison, tenter de casser ce mauvais exemple d'un pays ayant, malgré les embûches occidentales illégales, reconstitué sa force en moins de 20 ans, progression palpable, y compris par les peuples. La Russie doit être considérée, par ceux-ci, principalement occidentaux, comme un pays barbare et maléfique, l'expression du MAL. La seconde raison était d'être conscient qu'à la place de leurs Etats fantoches, prêts à toutes les compromissions pour que leurs “élites” perdurent, la Russie aujourd'hui, est militairement invincibles rendant cette propagande obligatoire pour la diffamer, seule action restant envisageable.

 

    Comment comparer un pays où l'amour de la Patrie - la Rodina - peut amener un soulèvement généralisé du Peuple dont Napoléon et Hitler, entre autres, purent mesurer la redoutable efficacité et nos contrées où fric et mensonge sont censés tout règler ? Le Peuple Russe est fier de lui-même, mais pas nationaliste au sens étriqué du terme, il n’est pas submergé par l’orgueil culturel comme les Européens/Etasuniens. Ce rival nuisait à l'hégémonie géopolitique de l'Occident, la machination permit de nouvelles sanctions contre l'ennemi de toujours, tout en étouffant dans l’œuf toute tentative de celui-ci de venir au secours de ceux du Donbass. En transformant accessoirement ces derniers en «terroristes», ils réduisaient à néant tout projet de fédération du type helvétique, seule façon plausible de faire survivre ce non-pays, présenté dès le prochain chapitre. Si théorie du complot il y eut, l'option la plus probable est qu'il s'agisse de celle conjointe des Etats-Unis et du gouvernement ukrainien si bien relayée par les médias.

 

Que pensons-nous de l'ex-URSS et de la Russie et pourquoi ?

 

     Nous venons d'examiner l'étendue et la puissance de la propagande occidentale, il nous faut également nous souvenir que la négation de la Russie remonte à la nuit des temps, y compris sous la période tsariste. Elle s'est bien sûr formidablement amplifiée depuis la Révolution d'Octobre financée, au moins partiellement, par les banquiers de la City, c'est dire depuis combien de générations nous baignons dans la déformation et le mensonge absolu sur ce sujet. Comment n'auraient-elles pu ne pas être polluées par ce matraquage quasi-quotidien et ne pas aboutir à ce préalable négatif, retirant toute chance d'objectivité dans notre réflexion, surtout quand la propagande remplace cette dernière par l'émotion ? Certes, des erreurs furent commises sous les différents régimes politiques, mais jamais il n'y eut de volonté occidentale de les relativiser par rapport à celles perpétuées de notre côté. On s'étend longuement sur les fautes – réelles – du stalinisme, sans les replacer dans le contexte et surtout sans les comparer, par exemple, au génocide étasunien réalisé sur les Amérindiens. 9 millions de mort sur 10 millions d'âmes, 90% de pertes et, pour les survivants, l'enfermement pour l'éternité dans des réserves où ces races fières pourrissent dans la drogue, l'alcool et le désœuvrement depuis la fin du 19ème siècle.

 

     Plus près de nous, la répression sauvage de l'armée française à Madagascar en 1947, plus de 100 000 morts, préfiguration de l'Algérie une décennie plus loin. Si on se rapproche de notre période actuelle, l'humiliation de cette grande nation, avec les États-Unis en tête du peloton des tourmenteurs et l'UE tentant de plus en plus d'être pire que ces derniers, est de chaque instant. Tout est bon et principalement le mensonge, l'insulte et l'abandon de tous les règlements dont les occidentaux s'étaient eux-mêmes dotés, pour nuire à la réputation de cet ennemi qui refuse de disparaître. Maintenant que le danger communiste/socialiste a disparu, que la Russie vit sous une économie de marché, sur quels sujets cette haine peut-elle portée ? D'abord sur l'indépendance voulue et affichée de la Russie par rapport au monothéisme occidental, défini par les oukases de Washington et obligatoirement applicables sous peine de sanctions ou, selon la puissance du récalcitrant, d'une opération armée de remise en ligne. Ensuite sur le respect, par la Russie de son Histoire, de toute son Histoire. Il est certain que la jeunesse trouve beaucoup plus facilement son ancrage dans celle-ci que dans le blougi-boulga servit en France et ailleurs. Seul ce qui ne dérange pas la pensée unique est encore présent chez nous, mais enseigné dans un désordre voulu pour tuer progressivement toute tentative de se positionner dans la vision historique de SON pays d'origine. Ajoutons également que cette Russie est redevenue chrétienne. Alors face au matérialisme absolu régnant en tête de l'UE, cette philosophie n'est pas la bienvenue, elle nuit au développement de thèses de marchandisation du corps humain et autres transhumanisme. Dans l'UE si démocratique, un pays n'autorisant pas le mariage homosexuel se voit contraint de l'accepter quand celui-ci a été réalisé dans un pays le pratiquant. Alors une Russie votant à la quasi unanimité (1 voix contre) pour l'interdiction de la propagande homosexuelle pour les mineurs, ne peut que se voir mise à l'encan par Bruxelles qui voit là une atteinte au droit d'inciter les mineurs à l'homosexualité.

 

     Le mauvais exemple pouvant devenir contagieux, depuis 2014 particulièrement, la marginalisation de la Russie bat chaque année un nouveau record. Selon le onzième coup de minuit de l'avant guerre de Stratediplo (Le retour aux sources éditeur)sur exigence Étasunienne, le G8 qui devait se tenir en juin 2014 à Sotchi en Russie fut déplacé, contrairement aux règles de ce groupe, en Belgique, siège de l'OTAN... sans la Russie.

 

    Les médias à la botte firent semblant de ne pas voir ce transfert litigieux et allèrent jusqu'à répandre le faux bruit de l'expulsion de la Russie du G8, structure n'ayant pas la possibilité réglementaire de la pratiquer. Le La était donné par Washington, il était possible de retirer la Russie de la vie diplomatique internationale. A parti de ce moment, les mauvais coup au fonctionnement mondial des organisations de discussion se mirent à pleuvoir. L'UE, jamais en retard, supprima le droit de vote de la Russie la même année au sein de l'Assemblée Parlementaire du Conseil de l'Europe, après avoir refusé les résultats du référendum de Crimée effectué dans les règles définies par la Charte des Nations Unies, mais reconnu le coup d’État de l'OTAN en Ukraine.

 

     En 2015, ce fut l'OSCE – longuement évoquée dans ce qui suit – qui condamnait la Russie pour ses actions en Ukraine par 96 voix sur 323 membres (sic) malgré un règlement prévoyant l'obligation d'une majorité des 2/3... Il cite également les interdictions de participation aux JO d'été et d'hiver sous prétexte de dopage institutionnalisé en Russie pour 96 sportifs... dont 95 seront totalement innocentés deux ans plus tard. D'autres exemples sont disponibles, montrant l'acharnement à exclure la Russie de la vie internationale, sans la moindre raison crédible. La diabolisation est la seule technique restant au bloc occidental qui n'a pas du tout envie de se frotter aux armements russes et à son armée prête à aller jusqu'au sacrifice suprême pour que vive la Russie selon leurs souhaits. Alors, pas humiliée la Russie ? Comment des politiciens occidentaux, même remplis de leur amateurisme basée sur une suprématie qu'ils sont seuls à détecter, pouvaient ne pas imaginer qu'un jour, une goutte de leur mépris allait faire déborder le vase ?

 

     Comme toujours dans nos recherches, nous commencerons par la mise en place du décor, encore plus indispensable dans le cas présent. Jusqu'au coup d’État de 2014 au moins, nos connaissances de la réalité ukrainienne étaient généralement très limitées. Toujours replacer les faits dans leur contexte doit être une obligation pour qui veut prétendre traiter sérieusement un sujet de cette gravité ce que - comme d'habitude - ne firent pas les médias. Nous allons examiner cette histoire officielle qui se révélera entièrement artificielle mais qui, par sa diffusion mondiale, influera sur l'avis que nous portons sur son narratif, comme sur les accusés/coupables. Avant toute recherche factuelle des responsabilités, ce drame n'a pu avoir lieu que parce qu'un gouvernement fascisant – l'Ukraine - ne ferma pas son espace aérien au-dessus d'une zone de guerre, comme le demande l'OACI dans ses règlements depuis l'immédiate après seconde guerre mondiale. Cette réalité doit rester présente dans les esprits, elle est la clef qui permit la suite du drame de se dérouler.

 

     Pour cette affaire, comme pour beaucoup d'autres, pourquoi ne pas se référer à ce que disait en 2010 Noam Chomsky, philosophe étasunien et professeur émérite au M.I.T. : “J’essaie d’encourager les gens à penser de façon autonome, à remettre en question les idées communément admises. Ne prenez pas vos présomptions pour des faits acquis. Commencez par adopter une position critique envers toute idée “politiquement correcte”. Forcez-la à se justifier. La plupart du temps, elle n’y arrive pas. Soyez prêts à poser des questions sur tout ce qui est considéré comme un fait acquis. Essayez de penser par vous-même. Il y a beaucoup d’information en circulation. Vous devez apprendre à juger, à évaluer et à comparer les choses. Il vous faudra faire confiance à certaines choses, sinon vous ne pourriez pas survivre. Mais lorsqu’il s’agit de choses importantes, ne faites pas confiance. Dès que vous lisez quelque chose d’anonyme, il faut se méfier. Si vous lisez dans la presse que l’Iran défie la communauté internationale, demandez-vous qui est la communauté internationale ? L’Inde est opposée aux sanctions. Le Brésil est opposé aux sanctions. Le Mouvement des pays Non-Alignés est opposé aux sanctions et l’a toujours été depuis des années. Alors qui est la communauté internationale ? C’est Washington et tous ceux qui se trouvent être en accord avec lui. C’est le genre de choses que vous pouvez découvrir par vous-mêmes, mais pour ça, il faut travailler». 

 

     Marc Twain le déclarait d'une façon plus brève et sans doute plus facile à lire ou à mémoriser : «A chaque fois que vous vous retrouvez à penser comme la majorité des gens, faites une pause, et réfléchissez...». Autre phrase du même auteur : «ne pas lire le journal, c'est ne pas être informé, lire le journal c'est être mal informé», à son époque c'était le seul moyen de diffusion des informations.

 

 

     Pour terminer avec cette propagande et autres cachotteries malsaines, sur Internet, entièrement tenu en main par les entreprises étasuniennes de «Big Data», un exemple de «disparition» de certaines informations surtout, par le plus grand des hasards, lorsqu'elles ne correspondent pas aux romances officielles sur nôtre sujet sensible.

 

  «Balade» sur la toile où il ne fallait pas retrouver de trace du site Jane's Airport 360 :(http://www.ihsairport360.com/article/6371/mh17-shot-down-by-ukrainian-sam-claims-almaz-antey). Lorsque vous cliquez sur ce lien, vous découvrez sa disparition pure et simple: Site closure - Airport 360. Airport 360 is closing on 1 July 2019. We regret to inform you that Jane's Airport 360 is closing on Monday 1 July 2019.

 

Traduction Google :

Nous avons le regret de vous informer que Jane's Airport 360 est fermé depuis le 1er juillet 2019.

Jane's Airport 360 has enjoyed a long and rewarding history delivering the highest quality news and information to the airport sector. Unfortunately, changes in the marketplace have resulted in the decision to end production of Airport 360 as Jane's will instead focus on core defence and security products. While we are not planning to develop Airport 360 further, our sister site Jane's 360 offers a wealth of interesting information on air platforms, airport security and non-civilian aircraft. Further to this, Jane's offers solutions specific to aerospace, national security and defence If you feel these solutions will meet your needs going forward, please contact us».

 

Traduction Google :

Jane's Airport 360 jouit d'une longue et enrichissante histoire en fournissant des nouvelles et des informations de la plus haute qualité au secteur aéroportuaire. Malheureusement, des changements sur le marché ont abouti à la décision de mettre fin à la production d'Airport 360 car Jane's se concentrera plutôt sur les produits de défense et de sécurité de base. Bien que nous ne prévoyions pas de développer davantage Airport 360, notre site frère Jane's 360 offre une mine d'informations intéressantes sur les plates-formes aériennes, la sécurité des aéroports et les aéronefs non civils. De plus, Jane's propose des solutions spécifiques à l'aérospatiale, à la sécurité nationale et à la défense. Si vous pensez que ces solutions répondront à vos besoins à l'avenir, veuillez nous contacter »

 

 

Alors, en internaute discipliné, on suit le conseil donné :…. pour arriver dans cette nouvelle impasse.

 

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Janes360 - Page introuvable! Erreur 404 Le serveur Web ne trouve pas la page que vous avez demandée. Veuillez vérifier l'URL pour vous assurer que le chemin est correct. Je vous suggère de commencer par notre page d'accueil. Veuillez contacter notre web master si vous pensez avoir reçu ce message par erreur.

 

A suivre... peut-être, mais pour la recherche d'informations, c'est terminé.

 

 

 

 

 



16/08/2022
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