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Cette fois, c'est la revue belge "Télémoustique" qui nous apprend à manipulier l'oppinion publique afin de faire passer Trump et ses partisants pour de l'extrême-droite, voire des nazis.

Le procédé est bien simple: il suffit de comparer la révolte des citoyens américains liée aux soupçons de fraude lors des dernières élections présidentielles avec les manifestations de l'extrême-droite ou des coups d'Etat fascistes ou extrémistes. Ensuite, on mélange les événements pour obtenir un beau roman-photo:

Cependant on remarque tout de suite une incohérence totale des événements. Dans aucun des cas cités dans l'article il ne s'agit de fraude éléctorale ni de soupçon de fraude. Il n'y a donc aucun lien entre les événements aux Etats-Unis et les images choisies par l'auteur du torchon susmentionné.

Par contre, nous trouverons facilement les liens dans l'histoire beaucoup plus récente.

Tout d'abord, en Géorgie pendant la "Révolution des roses" de 2003 où un certain Mikhael Saakashvili s'autoproclame président élu suite aux soupçons de fraude lors des élections présidentielles de novembre 2003. Notons au passage, qu'il n'y a aucun fait tangilble confirmant la fraude...

Dans ce cas bien précis le contesataire a été soutenu par le soi-disant monde démocratique. Actuellement, on sait que cette contestation n'avait rien de démocratique et était financée par Georges Soros. 

Actuellement, le président déchu M. Saakashvili croupit dans une prison dans son propre pays condamné pour ses crimes. Notons également que la présidence de ce criminel a fait perdre à la Géorgie quelques territoires.

Un autre fait date de 2004 et concerne les élections présidentielles ukrainiennes où suite aux allégations de fraude l'Occident soutient "la Révolution orange" qui met en place un pro-européen Youchtchenko.

Et de nouveau, il n'y a aucune preuve tangible d'une fraude électorale.

Ensuite, la popularité de Youchtchenko baisse à une vitesse folle et lors des élections présidentielles suivantes c'est Victor Yanoukovitch qui les gagne haut la main. 

Quand, en 2013, celui-ci suspend la signature des accords avec l'UE, nuisibles à l'Ukraine, un coup d'Etat nationaliste voir naziste est soutenu par l'Occident. 

En Biélorussie, en 2020, une autre tentative de coup d'Etat est organisée et soutenue par l'Occident suite aux soupçons de fraude lors des élections présidentielles.

Et de nouveau aucun fait frauduleux n'est révélé. Les allégations de fraude ne sont basées que sur les résultats des élections. Le président élu Loukachenko qui a obtenu 80% des voix a même proposé à l'opposition de recompter les bulletins ce qui a été refusé par celle-ci.

Le fait que les manifestations en Biélorussie avaient lieu sous la banière des collabos nazis n'a dérangé personne en Occident.

Donc, la révolte aux Etats-Unis entre bel et bien dans ce cadre de soupçon de fraude électorale. De plus, ces soupçons sont documentés par les vidéos et les images.

D'autre part, comme il y a eu le vote électronique et comme il y a eu des renseignements pointants les machines traficotées, les soupçons de fraude étaient plus que tangibles. 

Les faits de fraude électorale relevés aux Etats-Unis sont les suivants:

1. Giuliani a déclaré que l'authenticité de 600 000 bulletins de vote en Pennsylvanie est remise en question et que des observateurs du GOP ont été illégalement retirés des centres de dépouillement des bulletins de vote. Giuliani a amené avec lui un groupe d'observateurs qui se sont déclarés prêts à déclarer sous serment qu'ils n'étaient pas autorisés à entrer dans les centres de dépouillement. Et c'est une violation flagrante de la loi.

2. Electronic Dominion Voting Systems a été utilisé pour compter les votes dans 28 États, y compris les États clés hésitants: Michigan, Géorgie, Pennsylvanie et Wisconsin. Ce système a été suspendu plusieurs fois, entraînant de longs retards dans le dépouillement des bulletins de vote.

3. La Cour suprême des États-Unis s'est prononcée en faveur de Donald Trump et a ordonné la séparation des bulletins reçus avant et après 20 heures le 3 novembre 2020 en Pennsylvanie (fin officielle de l'heure du vote).

4. L'Etat major de Donald Trump en Géorgie a recensé 132 000 bulletins de vote qui, selon les avocats du président, ont été obtenus ou traités illégalement.

5. Les représentants de la campagne Trump au Nevada ont déclaré qu'environ 200 000 bulletins de vote n'avaient pas passé la vérification nécessaire de l'authenticité.

Ce n'est qu'une partie des affirmations avancées par l'équipe de Trump.

La conclusion logique s'impose: s'il était de bon ton de soutenir les manifestations en Géorgie, en Ukraine et en Biélorussie il aurait été de bon ton de soutenir la manifestation des partisants de Trump.

Autrement dit, nous nous trouvons en présence des manipulations malsaines de nos médias.